Exposée sur l'amour dans pere goriot

Publié le par Mouhamadou

Thème : L’Amour dans « Père GORIOT »

 

 

Introduction

 

Le Père Goriot est un roman d'apprentissage. En effet, au fil des pages, Balzac nous enseigne, à travers Eugène de Rastignac, la dure réalité de la vie parisienne. Les sentiments ne sont jamais purs et le mot " amour " n'a pas beaucoup de signification.

 

Le thème dominant dans ce roman est celui de la paternité, paternité comme passion, celle du Père Goriot. En effet, le Père Goriot, c'est avant tout l'homme qu'un amour sans mesure, isole, consume et détruit... 

 

Même les femmes, auxquelles on associe la sentimentalité, sont la plupart du temps capricieuses et hypocrites, comme les deux filles du Père Goriot qui tenteront de lui soutirer de l'argent jusqu'à ce qu'il meure, ruiné, abandonné, désespéré.

 

Le Père Goriot aime tellement ses filles qu'il en mourra cet espoir naïf de voir ses filles auprès de lui, heureuses, le maintenait en vie.

 

 

Situation

 

    Vautrin arrêté, Eugène enfin libre de toute pression pernicieuse a passé une soirée charmante entre le et père et la fille dans l’appartement payé par Goriot. Tous deux ont annoncé leur départ à maman Vauquer. Eugène apporte à Delphine l’invitation au bal de madame de Beausséant. Ainsi s’est achevée la troisième partie, Trompe-la-Mort.
    Le lendemain, les deux pensionnaires attendent les déménageurs quand Delphine d’abord, puis Anastasie se présentent à la chambre de leur père, porteuses toutes deux de dramatiques nouvelles.
   

 

L’enjeu du texte

 

    Il contribue à l’apprentissage d’Eugène en le faisant témoin d’une scène de mœurs où s’étalent les déchirements de sentiments et d’argent des filles Goriot.

 

La visite successive de Delphine et Anastasie est l’image même de l’échec de Goriot : échec de son amour paternel et de l’éducation aveugle donnée à ses filles.

      Les malheurs de Delphine. L’immoralité du baron de Nucingen est profonde dans le domaine des mœurs : il est disposé clairement à fermer les yeux sur la liaison de sa femme si elle accepte de le seconder dans des affaires véreuses (pages 299-300).
Les sentiments de Delphine à l’égard de son mari se partagent entre l’horreur et le mépris. Elle forme le projet d’utiliser les désirs frustrés du baron pour lui arracher des avantages financiers, de se vendre à son propre mari (page 301).
Ce sont là las signes irréfutables de la faillite d’une éducation : est posée la question de la responsabilité du père dans les désordres de sa fille (page 301).
      Les égarements d’Anastasie. Chez Anastasie, qui a deux enfants adultérins, l’échec conjugal se double d’un profond déchirement de la cellule familiale : elle raconte une scène terrible où son mari a exigé et obtenu la vérité (page 305).
Anastasie a encore connu l’échec dans ses amours en dehors du mariage : Maxime son amant la dupe, la cajole et lui joue la comédie du suicide dans le seul but de lui extorquer de l’argent (page 303).
Quelle force exorbitante dans la passion d’Anastasie ! Elle a vendu les perles offertes par son mari ; ruinée, elle vient encore quémander auprès de son père les douze mille francs qui éviteraient à son amant la prison pour dettes ! Elle est immense dans sa folie : une vie détruite, une famille, une position sociale, tout cela ruiné pour un amour fou. Elle a autant de démesure que son père. Faut-il parler d’inconduite ou de passion ? Voir page 307 : « Il ne me reste plus au monde que son amour… »

 

 

 

Conclusion  

 

 

La présence d’Eugène, qui assiste à la scène à l’insu des autres personnages, permet de réunir tous les fils de l’intrigue peu avant le dénouement. Cette scène est en même temps une méditation sur les désastres qu’entraîne l’excès de l’amour.

 

Le désastre des excès : Si l’on veut dégager une leçon de cette scène, on constatera que les grands sentiments n’ont eu que des conséquences nocives : Goriot est coupable et puni, pour avoir top aimé et fait par là malheur de ses proches. Anastasie est du même sang, ruinée par son amour, comme son père. Le sublime du cœur est un système inadapté au réel, donc nuisible. Dans l’ordre de la vie privée comme celui du contrat social, le culte de l’absolu débouche sur des ruines. L’amour même, et le désir de faire le bien d’autrui, doivent rester dans les bornes de la modération, et qui veut faire l’ange fait la bête.

Exposé sur l’œuvre de BALZAC : « Le Père GORIOT »

 

 

Thème : L’amour dans « Père Goriot »

 

Réparti en :

 

Introduction

 

I. Situation

 

II. L’enjeu du texte

 

A°) Les malheurs de Delphine

 

B°) Les égarements d’Anastasie

 

Conclusion

 

 

Traité par :

 

 

Momar Talla DIENG

Mamadou Lamarana DIALLO

Mouhamadou SEYE

Mouhamadou Moustapha TOURE

Publié dans mouhamadouseye

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article